Guillaume Lecallier effectuait cette année sa première saison sur le circuit PRO,
Comme de plus en plus de GA performants (pour mémoire, 62ème scratch à Kona en 2015, 9ème à Embrun en 2016 entre autres), Guillaume a décidé de franchir le pas et a pris sa licence PRO en début d'année.
Depuis, avec une 9ème place à Lanzarote et une 13ème place à Roth (en 8h29), plus de doute, sa place est bien dans le "grand bain"
Et les projets sportifs sont maintenant définis pour les deux ans à venir...
L'occasion pour lui de revenir sur cette saison écoulée
JO : Ton passé sportif et ton arrivée dans la triathlon …
Guillaume : Mes premiers sports ont été le tennis et le rugby, mais, entrainé par mes frères, je me lance dans l’athlétisme (3000m, 5000m et cross) en entrant au lycée. Après 3-4 ans d’entrainement dans un bon groupe au club du Chesnay 78, je mets le sport un peu de côté pour me consacrer à mes études d’ingénieur. Et lorsque l’envie de m’entrainer revient, je préfère varier les plaisirs avec des raids aventures, la découverte du cyclisme à Longchamp, puis en 2011 je découvre le duathlon au club de Versailles Triathlon. Naturellement un an plus tard je m’essaye au triple effort au Triathlon du Roi avec déjà en tête l’idée de participer à l’Embrunman 2013, course qui m’avait ébahi un été lors de vacances dans la région, alors que je ne connaissais rien au triathlon à l’époque. Ma surprenante bonne performance (11h50, 56ème) pour une première expérience sur un format long (je n’avais dans les jambes qu’un CD et un semi-marathon avant ça) me fait comprendre que j’aurai plus de chance de m’épanouir sur format long.
JO : Ton attache avec l'Asie…
Guillaume : En février 2013, je pars pour la Chine pour mon stage de fin d’étude. Je pense alors faire une croix sur l’objectif de l’Embrunman que je m’étais fixé 6 mois plus tard, car l’image que j’avais de Shanghai ne me laissait pas penser que je pourrais m’y entrainer suffisamment pour finir une telle épreuve avec le peu d’expérience que j’avais. Mais à ma grande surprise, ce passage en Chine va en fait me plonger réellement dans le triathlon (jusque-là je me considérais plutôt comme un coureur qui essayait de nouvelles expériences). A cette époque, le triathlon n’existait en Chine que depuis 5 ans. Mais dans ce pays les choses bougent très vite dans des proportions inimaginables en Europe. Le soutien du gouvernement et l’investissement massif des marques qui voient dans cet immense marché une opportunité de croissance énorme, font que de nombreuses courses s’y développent. Dans ce contexte avec un niveau sportif encore faible, mes qualités en course à pied me permettent de remporter les 2 premiers triathlons auxquels j’ai participé. S’en est alors suivi une spirale positive un peu folle. Des marques se sont mises à me sponsoriser et j’étais invité à participer à des courses ce qui décuplait mon investissement et ma motivation à l’entrainement. Même si le niveau sportif progressait en Chine d’année en année, je commençais à me construire un niveau cycliste convenable pour épauler ma course à pied, et même si ma natation restait médiocre, je remportais la plupart des courses Groupes d’Age auxquelles je participais, y compris l’IM 70.3 et l’Ironman de Taiwan. Je garde de cette expérience une notoriété conséquente en Chine que j’essaye d’entretenir en programmant régulièrement des courses là-bas.
JO : Ton envie de concourir chez les PRO
Guillaume : Tout d’abord, ayant fait mon « éclosion » dans le triathlon en Chine, je ne connaissais pas vraiment la communauté triathlétique française, ni ses meilleurs GA, et à vrai dire, personne ne me connaissait non plus… Je n’avais donc pas vraiment de besoin de reconnaissance de cette communauté que je connaissais mal. De plus je ne me suis toujours intéressé aux classements généraux des courses, plutôt qu’au classement GA. Mon objectif, course après course, a toujours été de réduire l’écart avec les meilleurs. Aussi devenir sportif professionnel (quelque soit le sport) a toujours été un doux rêve de gamin que je n’osais même pas envisager avant 2015 (et mes bons résultats aux mondiaux 70.3 et IM). ca a donc été très euphorisant cette année de me lancer avec le top niveau mondial à Lanzarote et Roth.
JO : L’organisation de tes entrainements autour de ton emploi à temps plein chez Renault
Guillaume : Après avoir testé plusieurs schémas, Jo et moi avons rapidement trouvé une formule d’entrainement qui me convient et qui s’adapte bien à mon emploi du temps chez Renault. Nous fonctionnons généralement par blocs de 4 semaines avec 3 semaines progressives en terme de volume et intensité, suivis d’une semaine de récup’. Lors de mes blocs, mes semaines tournent en moyenne autour des 18h d’entrainement (certains gros blocs vont jusqu’à 22h) et mes semaines de récup environ 10h. Je nage généralement le matin avant le boulot et j’essaye de caser 1 ou 2 séances à pieds la semaine sur ma pause déjeuner, afin d’avoir le plus souvent possible des soirées libres d’entrainement. Forcément pour placer tout ce volume, je fais souvent des weekends à 8h d’entrainement (voire 10h sur certaines périodes). Le lundi est traditionnellement jour de repos complet pour récupérer de tout ça !
JO : Ton regard sur ton entrainement
Guillaume : Pour moi, une saison doit se démarrer frais physiquement et mentalement. A la fin d’une saison je fais donc toujours une coupure de 2 semaines à un mois, lors de laquelle j’accepte de régresser et de prendre quelques kilos. Cela me permet de repartir avec la motivation gonflée à bloc ; et ce qui a été perdu (ou gagné pour les kilos) est vite récupéré.
L’hiver dernier j’ai donc coupé complétement pendant 3 semaines après ma dernière compétition. Ensuite, afin de passer un cap dans cette discipline j’ai choisi de reprendre uniquement la natation pendant 2 mois et demi (à l’exception de quelques footing et sorties VTT pour le fun). Je nageais alors 6 à 8 fois par semaines, ce qui m’a permis de gros progrès et de pouvoir accrocher quelques pieds en PRO cette année, même si il y a encore du travail à effectuer dans ce domaine.
Début 2017, j’ai repris un entrainement plus classique qui m’a amené en forme pour le début de la saison en Avril. Fin juillet, après déjà 2 halfs et 2 fulls d’effectués, et un capital fraicheur bien entamé, j’ai pris une coupure de 3 semaines, ce qui était parfait pour profiter de mes vacances sans avoir à trimbaler un vélo. Enfin, un dernier gros bloc de 4 semaines démarré fin août m’a permis de rapidement retrouver la forme pour mes 2 dernières compétitions en Chine.
Cette organisation de l’année, m’ai vraiment plu, et je compte me lancer vers un schéma similaire pour 2018.
JO : Retour sur tes courses
Guillaume : Sans tenir compte de mes performances, je suis très content de ma saison car tous les triathlons auxquels j’ai participé ont été de très belles courses bien organisées, et j’étais à chaque fois bien accompagnés par des amis. J’apprécie particulièrement de courir en Chine, toujours une très bonne ambiance et des petites anecdotes extravagantes liées à la différence culturelle qui font de bons souvenirs. J’ai aussi adoré Lanzarote pour son parcours et son côté mythique, même si la logistique pour se rendre à la course n’est pas simple. Roth était juste incroyable à cause du public massif et super motivé, sa réputation n’est pas du tout usurpée. Enfin mon petit coup de cœur est pour Challenge Iceland, un cadre magnifique, une ambiance très familiale, mais il faut aimer le froid !
Mon coup de gueule va à l’Ironman 70.3 de Chongqing, pour lequel je m’étais entrainé vraiment dur, et qui a été annulé seulement une semaine avant le départ par les autorités locales… C’est la grosse déception de la saison.
JO : Ce que tu penses pouvoir encore améliorer et tes perspectives à venir
Guillaume : J’espère pouvoir m’améliorer dans les 3 disciplines !
En natation, j’ai franchi un gros cap l’hiver dernier, la difficulté va être de renouveler cet effort (c’est toujours plus facile la première fois) pour encore gagner 2-3 min sur IM.
A vélo, depuis le début de ma collaboration avec Jo, je progresse de manière régulière, j’espère que ça va durer.
Puis en course à pied, après 2 ans à trainer une blessure au genou, j’ai réalisé une saison quasiment sans blessure, ce qui m’a permis de nets progrès. Ma priorité va donc être de continuer à rester en bonne santé, et les chronos devraient continuer à baisser.
Enfin, après 7 courses format Ironman depuis 2013, je commence à avoir de l’expérience et je sais désormais gérer mes courses de manière plutôt satisfaisante. Le progrès passera donc par un gain de vitesse. C’est pourquoi dans un premier temps en 2018, je me consacrerai à des formats Half pour apprendre à produire des intensités plus élevées, et j’essaierai de transférer cette vitesse sur Ironman plus tard dans la saison, avec probablement l’Ironman de Nice et un (ou 2) autres IM encore à définir.
JO : La dédicace :)
Guillaume : En Octobre 2015 après 4 mois de collaboration avec Jo j’écrivais dans mon CR de Kona :
"Jo tient bien sûr une immense part dans ces bons résultats et si je devais décrire ce qui fait la force de son coaching voici les points que je voudrais mettre en avant:
- son plan d’entrainement est très intelligent : il nous pousse parfois dans nos retranchements mais ne nous épuise pas lorsque c’est inutile.
- Jo analyse, adapte et personnalise les séances en fonction des forces, de la forme et des contraintes de ses athlètes
- son groupe relevé qui permet une très saine émulation
- il est très facile de faire confiance à Jo : les résultats globaux de ses athlètes sont excellents. Il est alors très reposant mentalement d’appliquer simplement son programme sans avoir à tergiverser
- le soutien mental et psychologique : Jo sait trouver les mots pour mettre en confiance. Il m’a fait prendre conscience de mes forces et m’a appris à être ambitieux"
J’avais tout compris, tout cela est encore parfaitement vrai ! Merci Jo !
Guillaume Lecallier effectuait cette année sa première saison sur le circuit PRO,
Comme de plus en plus de GA performants (pour mémoire, 62ème scratch à Kona en 2015, 9ème à Embrun en 2016 entre autre), Guillaume a décider de franchir le pas et prit sa licence PRO en début d'année.
Depuis, avec une 9ème place à Lanzarote et une 13ème place à Roth (en 8h29), plus de doute, sa place est bien dans le "grand bain"
Et les projets sportifs sont maintenant défini pour les deux ans à venir...
L'occasion pour lui de revenir sur cette saison écoulée
> Présentation (ton passé sportif, tes début en triathlon, tes débuts sur la distance IM ...)
Mes premiers sports ont été le tennis et le rugby, mais entrainé par mes frères, je me lance dans l’athlétisme (3000m, 5000m et cross) en entrant au lycée. Après 3-4 ans d’entrainement dans un bon groupe au club du Chesnay 78, je mets le sport un peu de côté pour me consacrer à mes études d’ingénieur. Et lorsque l’envie de m’entrainer revient, je préfère varier les plaisirs avec des raids aventures, la découverte du cyclisme à Longchamp, puis en 2011 je découvre le duathlon au club de Versailles Triathlon. Naturellement un an plus tard je m’essaye au triple effort au Triathlon du Roi avec déjà en tête l’idée de participer à l’Embrunman 2013, course qui m’avait ébahi un été lors de vacances dans la région, alors que je ne connaissais rien au triathlon à l’époque. Ma surprenante bonne performance (11h50, 56ème) pour une première expérience sur un format long (je n’avais dans les jambes qu’un CD et un semi-marathon avant ça) me fait comprendre que j’aurai plus de chance de m’épanouir sur format long.
> Ton attache avec l'Asie (étude là bas, etc... )
En février 2013, je pars pour la Chine pour mon stage de fin d’étude. Je pense alors faire une croix sur l’objectif de l’Embrunman que je m’étais fixé 6 mois plus tard, car l’image que j’avais de Shanghai ne me laissait pas penser que je pourrais m’y entrainer suffisamment pour finir une telle épreuve avec le peu d’expérience que j’avais. Mais à ma grande surprise, ce passage en Chine va en fait me plonger réellement dans le triathlon (jusque-là je me considérais plutôt comme un coureur qui essayait de nouvelles expériences). A cette époque, le triathlon n’existait en Chine que depuis 5 ans. Mais dans ce pays les choses bougent très vites dans des proportions inimaginables en Europe. Le soutien du gouvernement et l’investissement massif des marques qui voient dans cet immense marché une opportunité de croissance énorme, font que de nombreuses courses s’y développent. Dans ce contexte avec un niveau sportif encore faible, mes qualités en course à pied me permettent de remporter les 2 premiers triathlons auxquels j’ai participé. S’en est alors suivi une spirale positive un peu folle. Des marques se sont mises à me sponsoriser et j’étais invité à participer à des courses ce qui décuplait mon investissement et ma motivation à l’entrainement. Même si le niveau sportif progressait en Chine d’année en année, je commençais à me construire un niveau cycliste convenable pour épauler ma course à pied, et même si ma natation restait médiocre, je remportais la plupart des courses Groupes d’Age auxquelles je participais, y compris l’IM 70.3 et l’Ironman de Taiwan. Je garde de cette expérience une notoriété conséquente en Chine que j’essaye d’entretenir en programmant régulièrement des courses là-bas.
> Pourquoi tu as passé le pas d'aller chez les PRO et pas devenir une "star en GA"
Tout d’abord, ayant fait mon « éclosion » dans le triathlon en Chine, je ne connaissais pas vraiment la communauté triathlétique française, ni ses « star en GA », et à vrai dire, personne ne me connaissait non plus… Je n’avais donc pas vraiment de besoin de reconnaissance de cette communauté que je connaissais mal. De plus je ne me suis toujours qu’intéressé aux classements généraux des courses, plutôt qu’au classement GA. Mon objectif, course après course, a toujours été de réduire l’écart avec les meileurs. Aussi devenir sportif professionnel (quelque soit le sport) a toujours été un doux rêve de gamin que je n’osais même pas envisager avant 2015 (et mes bons résultats aux mondiaux 70.3 et IM). Ca a donc été très euphorisant cette année de me lancer avec le top niveau mondial à Lanzarote et Roth.
> Organisation de tes entrainement autour de ton emploi à temps plein chez Renault
Après avoir testé plusieurs schémas, Jo et moi avons rapidement trouvé une formule d’entrainement qui me convient et qui s’adapte bien à mon emploi du temps chez Renault. Nous fonctionnons généralement par blocs de 4 semaines avec 3 semaines progressives en termes de volume et intensité, suivis d’une semaine de récup’. Lors de mes blocs, mes semaines tournent en moyenne autour des 18h d’entrainement (certains gros blocs vont jusqu’à 22h) et mes semaines de récup environ 10h. Je nage généralement le matin avant le boulot et j’essaye de caser 1 ou 2 séance à pied la semaine sur ma pause déjeuner, afin d’avoir le plus souvent possible des soirées libres d’entrainement. Forcément pour placer tout ce volume, je fais souvent des weekends à 8h d’entrainement (voire 10h sur certaines périodes). Le lundi est traditionnellement jour de repos complet pour récupérer de tout ça !
> Organisation dans l'année de tes entrainements, la planif que tu as suivie grosso modo comme tu l'as vécue (priorité nata l'hiver, accpeter les périodes de coupures et de relaches pour mieux enchainer les courses...)
Pour moi, une saison doit se démarrer frais physiquement et mentalement. A la fin d’une saison je fais donc toujours une coupure de 2 semaines à un mois, lors de laquelle j’accepte de régresser et de prendre quelques kilos. Cela me permet de repartir avec la motivation gonflée à bloc ; et ce qui a été perdu (ou gagné pour les kilos) est vite récupéré.
L’hiver dernier j’ai donc coupé complétement pendant 3 semaines après ma dernière compétition. Ensuite, afin de passer un cap dans cette discipline j’ai choisi de reprendre uniquement la natation pendant 2 mois et demi (à l’exception de quelques footing et sorties VTT pour le fun). Je nageais alors 6 à 8 fois par semaines, ce qui m’a permis de gros progrès et de pouvoir accrocher quelques pieds en PRO cette année, même si il y a encore du travail à effectuer dans ce domaine.
Début 2017, j’ai repris un entrainement plus classique qui m’a amené en forme pour le début de la saison en Avril. Fin juillet, après déjà 2 halfs et 2 fulls d’effectués, et un capital fraicheur bien entamé, j’ai pris une coupure de 3 semaines, ce qui était parfait pour profiter de mes vacances sans avoir à trimbaler un vélo. Enfin, un dernier gros bloc de 4 semaines démarré fin août m’a permis de rapidement retrouver la forme pour mes 2 dernières compétitions en Chine.
Cette organisation de l’année, m’ai vraiment plu, et je compte me lancer vers un schéma similaire pour 2018.
> Retour sur les courses (quelle course t'as plu, ce qui t'a marqué, etc...)
Sans tenir compte de mes performances, je suis très content de ma saison car tous les triathlons auxquels j’ai participé ont été de très belles courses bien organisées, et j’étais à chaque fois bien accompagnés par des amis. J’apprécie particulièrement courir en Chine, toujours une très bonne ambiance et des petites anecdotes extravagantes liées à la différence culturelle qui font de bons souvenirs. J’ai aussi adoré Lanzarote pour son parcours et son côté mythique, même si la logistique pour se rendre à la course n’est pas simple. Roth était juste incroyable à cause du public massif et super motivé, sa réputation n’est pas du tout usurpée. Enfin mon petit coup de cœur est pour Challenge Iceland, un cadre magnifique, une ambiance très familiale, mais il faut aimer le froid !
Mon coup de gueule va à l’Ironman 70.3 de Chongqing, pour lequel je m’étais entrainé vraiment dur, et qui a été annulé seulement une semaine avant le départ par les autorités locales… C’est la grosse déception de la saison.
> Ce que tu penses pouvoir encore améliorer et tes perspectives pour les deux ans à venir (si tu as envie d'en causer, pas obliger de parler publiquement du KPR 2019, ça c'est toi qui voit pas moi qui doit décider de ça ;) )
J’espère pouvoir m’améliorer dans les 3 disciplines !
En natation, j’ai franchi un gros cap l’hiver dernier, la difficulté va être de renouveler cet effort (c’est toujours plus facile la première fois) pour encore gagner 2-3 min sur IM.
A vélo, depuis le début de ma collaboration avec Jo, je progresse de manière régulière, j’espère que ça va durer.
Puis en course à pied, après 2 ans à trainer une blessure au genou, j’ai réalisé une saison quasiment sans blessure, ce qui m’a permis de nets progrès. Ma priorité va donc être de continuer à rester en bonne santé, et les chronos devraient continuer à baisser.
Enfin, après 7 courses format Ironman depuis 2013, je commence à avoir de l’expérience et je sais désormais gérer mes courses de manière plutôt satisfaisante. Le progrès passera donc par un gain de vitesse. C’est pourquoi dans un premier temps en 2018, je me consacrerai à des formats Half pour apprendre à produire des intensité plus élevées, et j’essayerai de transférer cette vitesse sur Ironman plus tard dans la saison, avec probablement l’Ironman de Nice et un (ou 2) autres IM encore à définir.
> Partie libre ! si tu vois des trucs à rajouter ;)
En Octobre 2015 après 4 mois de collaboration avec Jo j’écrivais dans mon CR de Kona :
"Jo tient bien sûr une immense part dans ces bons résultats et si je devais décrire ce qui fait la force de son coaching voici les points que je voudrais mettre en avant:
- son plan d’entrainement est très intelligent : il nous pousse parfois dans nos retranchements mais ne nous épuise pas lorsque c’est inutile.
- Jo analyse, adapte et personnalise les séances en fonction des forces, de la forme et des contraintes de ses athlètes
- son groupe relevé qui permet une très saine émulation
- il est très facile de faire confiance à Jo : les résultats globaux de ses athlètes sont excellents. Il est alors très reposant mentalement d’appliquer simplement son programme sans avoir à tergiverser
- le soutien mental et psychologique : Jo sait trouver les mots pour mettre en confiance. Il m’a fait prendre conscience de mes forces et m’a appris à être ambitieux"
J’avais tout compris, tout cela est encore parfaitement vrai ! Merci Jo !